Solutions simples pour vos copies de sauvegarde

Elle n'a pas fait ses copies de sauvegarde...À quand remonte votre dernière copie de sauvegarde? Si cela fait plus de 24 heures, lisez la suite…

Croyez ce que vous voulez, mais vos précieuses données sont à risque :

  • votre disque dur pourrait flancher à tout moment;
  • un virus (ou un pirate informatique) pourrait s’introduire dans votre système et tout bousiller;
  • un sale type pourrait s’emparer de votre ordinateur;
  • une surcharge électrique pourrait causer des dommages irréparables à vos appareils électroniques (ça m’est déjà arrivé!);
  • un incendie pourrait ravager votre bureau… et vos copies de sauvegarde sur support externe.

Par indiscipline ou par procrastination, trop de gens omettent de faire des copies de sauvegarde de leurs données de façon régulière. Et ceux qui le font seraient quand même pris au dépourvu en cas d’incendie. Pour un travailleur autonome ou une petite entreprise, la perte de données peut s’avérer catastrophique. Première piste de solution : le stockage de données en ligne.

Simplicité avant tout

Oubliez les CD-ROM, les DVD, les clés USB et autres supports désuets. Le stockage de données en ligne est une solution tellement simple, efficace et peu coûteuse qu’il est inutile de s’en passer. La plupart des services vous permettent de copier vos fichiers « dans les nuages »,  d’y accéder ensuite de partout et de les synchroniser sur tous vos appareils : ordinateurs, tablettes, téléphones intelligents, etc. Reste à savoir quel service choisir, car l’offre est abondante : Google Drive, Box, SkyDrive, Dropbox, SugarSync, JustCloud, Mozy, CrashPlan, Carbonite et j’en passe.

À la Boîte à mots, notre choix s’est porté sur Dropbox. Comparativement à ses concurrents, Dropbox n’a peut-être rien d’unique, mais il s’en distingue par sa simplicité. Installez l’application sur vos appareils, placez vos fichiers dans le dossier « Dropbox » et tout ce qui se passera dans ce dossier sera aussitôt reproduit dans le dossier Dropbox des autres appareils. Créez, supprimez ou modifiez un fichier sur votre ordinateur, et l’opération sera aussitôt reproduite sur tous les appareils associés à votre compte Dropbox. Mac, PC ou Linux, BlackBerry, iPhone ou Android : l’interface est sensiblement la même d’une plateforme à l’autre. Difficile de faire plus simple.

DropboxAinsi donc, Dropbox synchronise mes fichiers avec ceux de mes collègues et nous permet de partager nos ressources : dossiers clients, banques de terminologie, documentation, etc. Si mon ordinateur flanche, j’ai tout en double sur les ordinateurs de mes collègues et sur un serveur externe. Si je dois envoyer un volumineux fichier à un client, je n’ai qu’à copier dans un courriel le lien que Dropbox a attribué audit fichier, et mon client pourra le télécharger d’un simple clic, même s’il ne dispose pas lui-même d’un compte Dropbox. Si j’ai besoin d’accéder à mes fichiers durant un séjour à l’extérieur, je n’ai qu’à ouvrir une session sur Dropbox.com à partir de n’importe quel ordinateur, et le tour est joué.

Évidemment, tout cela a un prix, mais minime : une centaine de dollars par année pour un espace de stockage en ligne de 100 Go, ce qui est largement suffisant pour un travailleur autonome ou une petite entreprise. Je l’avoue, j’ai un parti-pris, mais pour une évaluation objective de services jouissant d’une bonne notoriété, consultez ce test réalisé par le magazine québécois Protégez-vous. Si vous ne voulez pas débourser un rond, sachez que la plupart des services de stockage en ligne offrent une capacité de stockage­ gratuite de 2 à 7 Go.

Double protection

Imaginons le pire : pendant que vous dormez bien tranquillement sachant que des copies de sauvegarde de tous vos dossiers se font automatiquement sur un serveur externe sécurisé, un petit malin trouve le moyen de s’introduire dans votre compte et efface tout. L’opération est synchronisée sur tous vos appareils, et à votre réveil, vous découvrez à votre plus grande stupéfaction que tous vos fichiers ont disparu. Vous aviez une protection béton en cas de défaillance informatique, de vol ou d’incendie, mais vous n’aviez pas pensé aux cyberattaques!

Le risque est peut-être minime, mais il existe. Par mesure de précaution, je vous suggère de faire une autre copie de sauvegarde de vos documents à l’extérieur de votre espace de stockage en ligne (par exemple, en dehors de votre dossier Dropbox). Procurez-vous un disque dur externe et copiez-y les partitions de votre disque dur. Pour environ 200 $, vous aurez une unité de stockage pouvant accueillir jusqu’à 4 téraoctets. C’est probablement plus qu’il n’en faut pour conserver vos archives des 20 dernières années, plus votre collection de musique, vos films préférés et vos photos de famille! Encore là, nul besoin de vous casser la tête : automatisez le processus de sauvegarde. Vous pouvez soit utiliser les options offertes par le système d’exploitation de votre ordinateur, soit utiliser le logiciel fourni par le fabricant de votre disque dur externe, soit encore, pour plus de souplesse, utiliser un logiciel spécialisé comme Acronis True Image.

À la Boîte à mots, mes collègues et moi avons tous un espace sur notre réseau local où les disques durs de nos ordinateurs individuels sont reproduits intégralement par la voie des airs une fois l’heure. Ainsi, il nous est toujours possible de restituer un fichier, un dossier, voire un système au complet à un état précédent. (Notez que certains services de stockage en ligne offrent aussi la possibilité de restituer un fichier supprimé ou une version antérieure d’un fichier.)

L’esprit tranquilleSes données sont bien protégées

Avec cette double protection, vous dormirez tranquille. Si votre stockage en ligne est piraté, vous pourrez toujours vous replier sur votre copie locale. Au final, la seule chose que vous aurez à craindre, c’est qu’un incendie ravage votre bureau le jour même ou votre stockage en ligne est piraté. Les risques que cela vous arrive sont probablement aussi minces que vos chances de gagner dix fois à la loterie la même année, mais si cela vous inquiète vraiment, vous pouvez toujours faire des sauvegardes externes sur deux serveurs différents…

Et vous? Comment vous-y prenez-vous pour sauvegarder vos données? Avez-vous des trucs à partager?

René Morin

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Antidote 8 : encore meilleur

Druide informatique annonce la sortie d’Antidote 8 : « l’édition d’Antidote la plus aboutie à ce jour ». En grand inconditionnel de ce petit bijou technolinguistique québécois, je me suis empressé de faire la mise à niveau. Voici mes premières impressions.

Pour les non initiés, Antidote est un logiciel d’aide à la rédaction du français. Il réunit un correcteur, de nombreux dictionnaires (définitions, synonymes, cooccurrences, citations et j’en passe) et des guides linguistiques (grammaire, typographie, syntaxe, etc.) qui s’ajoutent directement à vos logiciels de rédaction. Pour qui manie la langue française au quotidien, Antidote est une petite merveille. Dans ma pratique quotidienne, j’utilise Antidote pour trouver le mot juste ou le cooccurrent parfait, éclaircir certains points de langue et réviser mes textes avant de les livrer.

Outre-Atlantique, les Européens se disent parfois agacés du fait qu’Antidote trahisse ses origines québécoises dans les corrections qu’il propose. Quoi qu’il en soit, les réglages linguistiques d’Antidote permettent d’ajuster jusqu’à un certain point la sensibilité du correcteur aux variations de normes et d’usage d’une région de la francophonie à l’autre.

Quoi de neuf dans l’édition 8? Le dictionnaire de locutions a été augmenté et fusionné à celui des définitions pour un accès immédiat à ses richesses, maintenant déclinées en trois rubriques : locutions proprement dites, proverbes et constructions à proscrire. Par exemple, à l’entrée magasin, on trouve évidemment les différents sens du mot, mais aussi les locutions qui le contiennent (magasin général, grand magasin, tenir un magasin, éléphant dans un magasin de porcelaine, etc.), les proverbes (Grosse annonce, petit magasin) et les constructions à proscrire (magasin à rayons → grand magasin). L’interface efficace donne un aperçu du contenu de chaque dictionnaire pour le mot cherché.

Une grande nouveauté à souligner : le dictionnaire des champs lexicaux, qui offre une vue originale de l’ensemble du paysage lexical d’un mot. Affiché en liste ordonnée et en sphère interactive, il permet de parcourir très simplement les liens conceptuels entre les mots et aide à élargir le registre des idées. Par exemple, pour le mot foliole, vous obtenez ceci :

Le nouveau dictionnaire des champs lexicaux d'Antidote 8

Comme vous voyez, malgré la richesse de l’information présentée, tout est bien aéré.

Quoi d’autre? Le dictionnaire de base s’est enrichi de 1 000 nouveaux mots, comme membrariat, microrafale et papivore. Sa nomenclature atteint maintenant plus de 125 000 mots. Au dictionnaire des cooccurrences, d’une utilité incontestable pour le traducteur ou le rédacteur, l’édition 8 ajoute un filtre textuel et des filtres thématiques qui permettent de repérer rapidement les termes positifs, négatifs, forts ou faibles parmi l’ensemble des 900 000 combinaisons proposées. Rien que pour le mot œil, Antidote 8 propose 1 308 cooccurrences!

Il y a aussi le nouveau mode de recherche par critères (domaine, fréquence, rime, etc.), la détection des incohérences lexicales dans le texte (clé/clef), le regroupement des détections en classes pour faciliter le traitement en bloc, la correction typographique améliorée et séparée, et j’en passe. Au total, Antidote 8 offre, aux dires de son fabricant, plus d’une centaine de nouveautés de contenu, de fonctions et d’interface.

À un peu plus de 100 $ pour la version intégrale ou moins si vous possédez une édition antérieure, c’est de l’argent bien investi.

René Morin

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Raccourcis pour traducteurs et non-traducteurs

Tout le monde connaît CTRL + C, CTRL + X et CTRL + V pour copier, couper et coller. Beaucoup connaissent aussi CTRL + B et CTRL + I pour le gras et les italiques. Mais pour la plupart des gens, ça s’arrête à peu près là. Or, quand on est traducteur, on a tout intérêt à mieux connaître les raccourcis-clavier, car ils permettent de travailler plus efficacement et de gagner un temps précieux. L’utilisation des raccourcis-clavier a aussi l’avantage de réduire l’utilisation de la souris, qui exposerait certaines personnes à des microtraumatismes répétés. Voici donc une sélection de raccourcis moins connus que vous n’hésiterez pas à adopter, parole de traducteur!

Touche WindowsCommençons par la touche Windows. La plupart des gens ne s’en servent jamais, mais elle est pourtant très utile. Voici quelques petits tours de passe-passe à faire avec cette touche :

WIN + D Réduire toutes les fenêtres et afficher le Bureau
WIN + E Ouvrir l’Explorateur Windows sur le dossier Ordinateur
WIN + ↑ Maximiser la fenêtre active
WIN + ↓ Donner une taille normale à une fenêtre maximisée ou la réduire si elle a une taille normale
WIN + L Verrouiller votre ordinateur

Vous voyez? Vous venez déjà de vous épargner d’innombrables clics de souris! Poursuivons. Si vous travaillez avec deux écrans, voici la trouvaille du siècle :

WIN + MAJ + → Déplacer la fenêtre active vers l’autre écran

Pour les utilisateurs de Word pour Windows, voici, en vrac, quelques raccourcis plus astucieux qui combinent les touches MAJ, CTRL et ALT avec d’autres touches :

MAJ + F3 Changer la casse de la sélection (transformer les minuscules en majuscules et vice-versa)
CTRL + N Créer un nouveau document du même type que le document actif ou le document le plus récent
CTRL + MAJ + Signe plus Mettre en exposant (utilisez le signe plus du clavier principal; pas celui du pavé numérique)
CTRL + Signe égal Mettre en indice
CTRL + MAJ + → Sélectionner un mot à la fois vers la droite. Pour aller vers la gauche, prenez la flèche gauche : CTRL + MAJ + ←
ALT + CTRL + S Fractionner la fenêtre du document : utile pour afficher simultanément deux portions d’un document. Refaites la même combinaison de touches pour supprimer le fractionnement.
MAJ + F5 Utilisez ce raccourci à l’ouverture d’un document, et vous reviendrez exactement où vous étiez dans le document quand vous l’avez fermé la dernière fois.
ALT + CTRL + Signe moins Insérer un tiret cadratin (fonctionne avec le signe moins du pavé numérique)
CTRL + P Imprimer un document

Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez toujours consulter la liste complète des raccourcis-clavier pour Word.

Pour créer vos propres raccourcis

Dans Word, commandes, macros, polices, insertions automatiques, styles ou symboles peuvent tous être attribués à des raccourcis-clavier. Pour ce faire, cliquez sur Fichier, puis descendez tout en bas sur Options et cliquez sur Personnaliser le ruban. Ensuite, cliquez sur le bouton Personnaliser à côté de la mention Raccourcis clavier (pour le reste, vous vous débrouillerez aisément; ce n’est pas très sorcier). Un message d’alerte vous préviendra si vous vous apprêtez à modifier un raccourci existant. Et si, par un élan d’enthousiasme, vous commettez une bévue, vous pourrez toujours revenir à la configuration d’origine en cliquant sur Rétablir tout.

Voilà. Évidemment, ce billet ne se voulait pas exhaustif — loin de là! Je me suis limité à présenter les raccourcis-clavier qui me sont le plus utiles dans ma pratique quotidienne. Si vous en connaissez d’autres que tout bon traducteur (ou non-traducteur!) devrait aussi connaître, mentionnez-les dans un commentaire pour le bénéfice des autres lecteurs de ce billet.

René Morin

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Traduire « sustainable »

Depuis les années 80, l’adjectif « durable » s’emploie avec des mots auxquels il était rarement accolé auparavant. À qui la faute? Sans doute à Gro Harlem Brundtland et à son rapport Our Common Future, paru en 1987. C’est ce rapport qui a vraiment mis en avant la notion de sustainable development.

Pour la petite histoire, on raconte que c’est Mme Brundtland elle-même qui aurait fait le choix plutôt malheureux de rendre sustainable par durable en français. Depuis lors, durable est partout : pêche durable, tourisme durable, architecture durable, transport durable, gestion durable, commerce durable, alimentation durable et j’en passe.

Mais comment diable en sommes-nous arrivés là? L’ethnologue français Thierry Sallantin rappelle que les écologistes parlaient au début de développement écologique (ou d’éco-développement). Tiens donc! Par la suite, explique-t-il, c’est le terme développement soutenable que les traducteurs français ont préconisé jusqu’en 1992 environ comme équivalent de sustainable development.

Toujours selon Sallantin, c’est le lobbying des milieux francophones proches des milieux d’affaires qui, dans une opération de green washing (pardon, d’écoblanchiement), a fait prévaloir développement durable. Si bien qu’aujourd’hui, on ne cherche pas midi à quatorze heures lorsqu’il faut traduire sustainable. On met durable et c’est tout.

Pourtant, durable ne veut rien dire d’autre en français que « Qui dure longtemps ». Alimentation durable? Hmmm… peut-être est-ce là l’explication de l’épidémie d’obésité qui frappe le monde moderne!

Blague à part, lorsqu’on doit traduire sustainable, faisons plutôt l’effort de se demander ce que l’anglais cherche à exprimer et puisons dans les richesses de notre langue pour le rendre adéquatement. Souvent, écologique fera parfaitement l’affaire… Sinon, il y a propre, renouvelable, vert, éco-conscient. Ou encore soucieux ou respectueux de l’environnement, de la nature, de la planète. Dans certains contextes, peut-être viablepérenne, raisonnééquitable ou responsable. Ce ne sont pas les choix qui manquent!

Certes, durable est parfois le mot juste, et certains termes comme développement durable sont désormais consacrés par l’usage. Mais quand durable sonne faux, c’est signe qu’on peut trouver mieux.

Et vous? Avez-vous des solutions originales à proposer pour des contextes particuliers?

René Morin

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Courir en français

Pace bunny, shin splint, chip time, carb loading… je pratique la course à pied depuis des années et, dans ce domaine comme dans bien d’autres, je ne peux que constater l’abondance de mots anglais dans le discours des coureurs francophones. Dans ce court billet, je m’emploierai à décrire quelques-uns de ces anglicismes inutiles et je proposerai pour chacun un terme de remplacement bien français.

Marathon d'OttawaDans les premières semaines d’un programme d’entraînement (surtout après une relâche hivernale), l’augmentation soudaine du volume de course à pied provoque des shin splints chez bien des coureurs. Cette douleur ressentie sur la partie antérieure du tibia est une inflammation du périoste, d’où son nom français de périostite ou, plus précisément, de périostite tibiale. Dans les 2-3 semaines précédant une compétition, on recommande de réduire progressivement le volume d’entraînement pour être en mesure d’arriver au maximum de ses possibilités le jour J. Cette technique appelée tapering en anglais se nomme affûtage en français. Quelques jours avant l’épreuve, certains coureurs de longue distance (marathon et plus) ajoutent à leur préparation physique et mentale une préparation alimentaire appelée surcharge en glycogène (carbo loading ou carb loading) qui vise à remplir à pleine capacité leur réservoir d’énergie musculaire.

Meneuse d'allureLe grand jour est arrivé! Dans les grandes courses, le plan de départ est organisé en sas (corrals) de différentes couleurs pour étaler le flux de coureurs et rendre le peloton moins dense. Une fois échauffé, on se place dans le sas correspondant à son temps visé et on attend le signal du départ. Pour la suite, la clé du succès sera de tenir une allure ou un rythme (pace) constant jusqu’à la fin. Les coureurs qui visent un temps précis se joindront peut-être à un pacer (ou pace bunny) qui, tel un métronome, alignera les kilomètres avec régularité. En français, on dira plutôt meneur d’allure ou, plus simplement, lapin. Pour lutter contre un vent de face, on aura peut-être envie de se placer pour un temps à l’abri derrière un autre concurrent et de profiter de son aspiration. Cette pratique commune à d’autres sports (cyclisme, ski de fond, patinage de vitesse, etc.) s’appelle sillonnage (drafting).

Enfin la ligne d’arrivée! Quelle que soit la technologie utilisée pour mesurer le temps de course, deux temps apparaîtront au tableau des résultats : le gun time et le chip time. Le premier indique le temps écoulé entre le signal du départ et l’arrivée du coureur, et le second, le temps écoulé entre son passage à la ligne de départ et à la ligne d’arrivée. En français, on dira respectivement temps officiel et temps réel. C’est ce dernier qui intéresse vraiment le coureur, surtout s’il pense avoir amélioré sa marque personnelle (personal best ou PB).

Pour résumer, je vous propose le tableau récapitulatif qui suit.

Anglais Français
carbo loading, carb loading surcharge en glycogène
chip time temps réel
corral sas
drafting sillonnage
gun time temps officiel
pace allure, rythme
pacer, pace bunny meneur d’allure, lapin
personal best (PB) marque personnelle
shin splint périostite tibiale
tapering affûtage
lactate threshold seuil anaérobie

Et vous, amis coureurs, y a-t-il d’autres mots anglais que vous ne savez trop comment rendre en français?

René Morin

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